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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 22:28

L'Imam Abû Hamîd Al-Ghazâlî, que Dieu l'ait en sa miséricorde, a dit  :

   « A celui qui a été conduit par l'adoration constante de Dieu et la répétition assidue de Son nom, vers la vérité essentielle de la piété et la purification du soi des souillures du monde, se dévoilent les lumières de la connaissance (ma'rifa). Et les choses qu'il avait apprises par imitation servile deviennent chez lui objets de vision effective et de contemplation mystique. Telle est la réalité essentielle de la connaissance qui n'est obtenue qu'après la dissolution du nœud des fausses croyances, et l'ouverture de la poitrine à la lumière d'Allah, qu'Il soit exalté : « Celui dont Dieu a ouvert le cœur à l'Islam, n'est-il pas dans une lumière venue de son Seigneur ? (Coran 39,22)  ».

   Ayant été interrogé sur le sens de cette ouverture de la poitrine, le Messager, que Dieu le bénisse, répondit : « Il s'agit d'une lumière que Dieu projette dans la poitrine du croyant » ; on lui demanda : « Et quel en est le signe ? ». Il poursuivit alors : « Se détourner du monde des illusions et aspirer à celui de l'éternité ». Par cette parole, nous savons que le théologien (mutakallim) qui se passionne pour les choses terrestres et qui s'adonne sans frein à ses plaisirs n'est pas au fait de la réalité essentielle du savoir. S'il la connaissait, il se serait totalement écarté du monde des illusions. »

(Le critère de distinction entre l'islam et l'incroyance, Al-Ghazâlî, éditions Vrin, traduction Mustapha Hogga)

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