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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 08:22

 

« En réalité, l'orgueil et l'humilité sont pareillement étrangers et indifférents à la sagesse orientale (nous pourrions aussi bien dire à la sagesse sans épithète), parce que celle-ci est d'essence purement intellectuelle, et entièrement dégagée de toute sentimentalité ; elle sait que l'être humain est à la fois beaucoup moins et beaucoup plus que ne le croient les Occidentaux, ceux d'aujourd'hui tout au moins, et elle sait aussi qu'il est exactement ce qu'il doit être pour occuper la place qui lui est assignée dans l'ordre universel. L'homme, nous voulons dire l'individualité humaine, n'a aucunement une situation privilégiée ou exceptionnelle, pas plus dans un sens que dans l'autre ; et il n'est ni en haut ni en bas de l'échelle des êtres ; il représente tout simplement, dans la hiérarchie des existences, un état comme les autres, parmi une indéfinité d'autres, dont beaucoup lui sont supérieurs, et dont beaucoup aussi lui sont inférieurs. »  

Orient et Occident, René Guénon

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 09:38

Ainsi qu'une fiche sur le sionisme :

 

 

Le sionisme

 

Depuis la destruction du Second Temple de Jérusalem en 70 et le début de la deuxième diaspora, l'espoir du retour en Terre d'Israël (Eretz Israël) a toujours été omniprésent dans les différentes communautés juives. Mais cette aspiration jusque-là religieuse trouvera un nouveau penchant plus politique avec l'apparition du sionisme.

À partir des années 1850, une première approche du retour en Palestine fit son apparition avec notamment le philosophe allemand Moses Hess qui aborde cette question sous un angle principalement politique. Précurseur du sionisme, il prônait la création d'un État juif socialiste en Palestine pour pouvoir faire face à l'antisémitisme qui était non plus religieux, mais sociétale et politique. À partir de 1880, une nouvelle phase, appelée présionisme, suivit. De plus en plus pessimistes sur les possibilités d'intégration, des intellectuels russes firent la promotion de la création d'une nation juive en Palestine ; le porte-parole de cette mouvance fut Léon Pinsker (1821-1891), son action incita dix mille juifs à émigrer en Palestine, mais ils ne purent maintenir une indépendance financière et l'opération fut un échec.

Toutefois, le véritable fondateur du sionisme politique fut Theodor Herzl (1860-1904) ; l'antisémitisme grimpant l'incitera à publier en février 1896 le manifeste « L'État des juifs. Tentative de solution moderne à la question juive » dans lequel il appelle à la création d'un « État pour les juifs » sous l'égide internationale. Il lança le mouvement sioniste en 1897 lors du premier congrès sioniste à Bâle où seront définis l'armature institutionnelle et le programme politique du mouvement. Une sorte de « parlement », le congrès sioniste dont les délégués étaient élus par les membres du mouvement, fut mis en place. D'autres organes visant à financer le mouvement et l'achat de terre en Palestine furent également créés.

Herzl fit du sionisme une question de politique internationale. Il commença par négocier avec l'Empire ottoman l'obtention par les juifs de la Palestine (1896-1902). Le manque de succès de ces négociations le fit se tourner vers l'Empire britannique qui lui proposa l'établissement de colonie dans le Sinaï et en Ouganda ; ces propositions, bien que n'ayant pas eu de suites, légitimèrent le mouvement sioniste. Après la mort de Herzl, Chaïm Weizmann continua son dialogue avec les Britanniques jusqu'à la déclaration faite par Arthur James Balfour qui accorda son accord de principe à la création d'un « foyer national » juif ; cette déclaration sera reconnue officiellement par la Grande-Bretagne en 1922.

Une deuxième émigration vers la Palestine eut lieu entre 1904 et 1914. Cette quarantaine de milliers de colons mit en place une « conquête par le travail » avec l'exigence d'un « travail hébreu », les fermiers juifs ne devant employer que des juifs, et la mise en place d'exploitations coopératives : les kvoutza dont la première fut fondée en 1909. Les premiers partis politiques apparurent, de même que des milices de défenses.

Cependant, la cause sioniste resta très minoritaire jusqu'en 1945 avec une indifférence voire même une hostilité d'une majorité du monde juif. Cette contestation fut soit contre l'idée de la persistance historique du peuple juif : marxiste appelant à un rapprochement du prolétariat, libérale appelant à une intégration des juifs dans leur société « d'accueil », et juive réformée promouvant l'idée d'un judaïsme uniquement religieux ; soit sur la nécessité d'une émigration massive des juifs en Palestine : socialiste appelant à l'autonomie culturelle et à la lutte des classes, autonomiste appelant à l'autonomie communautaire à l'intérieur même des États, religieuse refusant l'accélération du retour des juifs, et territorialiste appelant à fonder un état dans un territoire vacant. La plupart de ces critiques se résorberont jusqu'à devenir minoritaires à la suite de la Seconde Guerre mondiale.

Certaines réserves prirent également corps contre une omniprésence du sionisme politique ; tout d'abord avec la promotion d'un sionisme culturel favorisant l'éducation et la diffusion de la langue et de la culture hébraïque, avec notamment la fondation de l'Université hébraïque à Jérusalem en 1925 ; puis une réticence éthique appelant à l'ouverture à l'Autre et à la création d'un état binational, judéo-arabe, en Palestine ; et enfin une réticence religieuse de la part des sionistes orthodoxes qui ne voyaient en la solution politique qu'un moyen vers la rédemption d'Israël.

Toutefois, ces réserves furent assez marginales et le mouvement sera principalement dominé par un sionisme étatique. Les partisans d'un État juif souverain étaient divisés en trois grandes familles politiques : le « sionisme général », initialement majoritaire, sans idéologie trop tranchée ; le révisionnisme privilégiant des actions plus violentes avec la promotion d'une armée juive ; enfin le « sionisme socialiste » devenant dominant à partir de 1933 et promouvant le travail pionniers.

L'Agence juive, créée en 1922 pour coopérer avec l'Empire britannique, prit de plus en plus de poids politique ; elle se transforme dans les années 1930 en véritable gouvernement potentiel. Les juifs de Palestine étaient quant à eux représentés par L'Assemblée des élus et le Conseil national.

Le sionisme atteignit son but principal avec la déclaration d'indépendance de l'État d'Israël le 14 mai 1948. Cependant, la grande majorité des juifs resta dans leur « pays d'exil », le sionisme prit donc une forme autonome en continuant à appeler les juifs à rejoindre l'État d'Israël. L'Agence Juive continua à amasser des dons dans le but d'aider les juifs candidats à l'émigration à s'installer. Les communautés juives se dotèrent d'instances (le C.R.I.F. en France) et de lobbies (l'A.I.P.A.C. aux États-Unis) pour défendre les intérêts d'Israël dans les pays occidentaux. Par ailleurs, la Diaspora, n'ayant au départ que peu de poids dans les affaires intérieures d'Israël, en prit de plus en plus suite à la guerre du Kippour. Tout en soutenant la politique israélienne dans son ensemble, elle n'hésita pas à émettre des critiques à son égard. Finalement, le sionisme perdu de sa substance d'origine et devint un pro-israélisme.

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 09:36

Dans un tout autre registre, je vais poster certains de mes devoirs fait pour l'INALCO.

Tout d'abord une fiche sur le wahhabisme :

 

 

Le Wahhabisme

 

Le wahhabisme, wahhābīya en arabe, est un mouvement islamique fondé par Muhammad ibn ʿAbd al-Wahhāb (1703-1792). Né à ʿUyaina, il était membre de la tribu des Banu Tamïm. Après des études à Médine, il enseigna et étudia de ville en ville jusqu'à revenir à ʿUyaina ou il commença à enseigner ses doctrines. Puis, rejeté par plusieurs membres de sa famille pour ses positions hérétiques et expulsé de la ville par le gouverneur, il fut accueilli à Darʿīya dans le Najd où il s'allia en 1744 avec le chef du village, Muhammad ibn Saʿud, pour la défense et la propagation de sa doctrine. Ils créèrent ainsi un état où la Shariʿa (loi islamique) remplace la loi tribale. Ibn Abd al-Wahhāb ayant l'autorité spirituelle et Ibn Saʿud l'autorité politique.

La communauté de Muhammad ibn ʿAbd al-Wahhāb se donne pour nom “ muwahhidun ” (unitarien), l'appellation de wahhabisme est celle donnée par ses adversaires ; elle est entrée dans l'usage parmi les Européens. Elle se déclare sunnite, suivant l'école hanbalite selon l'interprétation d'Ibn Taymiyya (1263-1368). Le wahhabisme considère toutes les autres doctrines islamiques comme de l'incroyance. Son dogme appelle à un retour aux sources de l'islam et un rejet de toutes les innovations (bidʿa) postérieures au troisième siècle de l'Hégire. Il met avec un accent particulier sur l'unicité absolue de Dieu et sur l'obéissance stricte au Coran et au Hadith. Il rejette particulièrement le culte des saints, les visites aux mausolées et même leur construction ; de même, il rejette le ta'wīl (interprétation ésotérique du Coran) et l'usage du chapelet.

Suite à la création de leur état islamique, les wahhabites se mirent à faire la guerre avec les tribus alentour et notamment ils combattirent le shaykh de Riyad. Ces incursions permirent d'étendre l'influence d'Ibn Saʿud. Suite à sa mort en 1765, son fils ʿAbd-al-ʿAzīz lui succéda et continua son œuvre de propagation du wahhabisme ; Ibn ʿAbd al-Wahhāb mourut à son tour en 1792. L'autorité ottomane tenta d'éradiquer à plusieurs reprises les wahhabites, mais sans succès. En 1801, ces derniers saccagèrent la ville de Kerbalah et en massacrèrent la population. Après la mort de ʿAbd-al-ʿAzīz en 1803, son fils Sa'ud continua son œuvre de conquête et de destruction en envahissant les lieux saints où ils démolirent de nombreuses tombes et monuments, en particulier le cimetière de Baqi à Médine. Puis l'intervention de Muhammad Alī Pasha réussit à détruire le coeur du pouvoir wahhabite dans le Najd.

Cependant, la famille Saʿud réussi à rétablir son pouvoir sur Riyad et sa région, mais furent contraints en 1884 à l'exil au Koweït par la famille Al-Rashīd basée à Ha'il, elle aussi partisane de la doctrine wahhabite. Néanmoins, ʿAbd Al-ʿAzīz ibn ʿAbd al-Rahman ibn Saʿud, le fils du dernier gouverneur de Riyad réussi à restaurer le pouvoir de sa famille en 1901. Avec l'aide des Britanniques, il reprit rapidement possession des territoires ayant appartenu aux wahhabites, il déposa la famille Al-Rashīd et se rendit mettre du Hejaz en 1925. Enfin, en 1932 il proclama le Royaume d'Arabie Saoudite ; à partir de ce moment, le wahhabisme restera étroitement lié à ce royaume saoudien. Pendant toute cette période, les destructions des sites historiques et religieux reprirent de plus belle, avec la destruction du cimetière de Baqi à Médine qui avait été reconstruit suite à la première destruction de 1806.

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 21:24

Je viens de finir de regarder cet animé de 13 épisodes. Il atteint haut la main le podium de l'animé le plus cruel parmi ceux que j'ai eu l'occasion de voir. Pour résumer rapidement l'histoire, on suit les mésaventures d'un jeune adolescent ayant été entrainé dans le futur en voulant aider une étrange jeune fille. Il se retrouve donc dans une époque où la planète est un immense désert et se voit confronté à une armée composée de soldats enrôlés de force, dont des enfants, et dirigés par un roi fou. Cette armée loge dans un immense vaisseau (une sorte de forteresse volante) qui n'est plus en état de voler.

Et donc pour en revenir à ce que je disais, cet animé est particulièrement cruel et ignoble, avec des enfants soldats, des enfants torturés et brutalisés, des jeunes filles violées pour qu'elle donne naissance à d'autres soldats. Les épisodes ne sont pas insoutenables à regarder, mais à la fin de la plupart d'entre eux on est envahit pas un sentiment de gêne devant ces événements horribles, et pour certains on est à la limite de la dépression.

La réalisation est vraiment excellente et ne cache que très peu de choses de l'horreur (on échappe aux détails pour les scènes de viol, ouf). Je n'ai que rarement vu des morts "filmées" de manière aussi visible et cruelle. L'émotion portée est très grande.

 

En tout cas, ce sera un animé que je garderai en mémoire.

 

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 20:55

En ce moment c'est la fête de la science. On est donc aller visiter l'accélerateur de particule de la fac, vu que c'était proposé dans leur programme.


Déjà le chemin est trop flippant, on est descendu dans la tour 14, la seul tour du secteur à ne pas être en travaux. J'étais jamais allé de ce coté de la fac. Ensuite, on est descendu dans le sous-sol, c'était hyper glauque, avec des portes "Entrée Interdite" avec des panneaux fous et autres joyeusetés.

Arrivé sur place, on a d'abord vu la salle de contrôle avec des énormes machines placards pleines de boutons. Puis on est allé dans l'antre de la bête. Ce n'est pas aussi impressionnant que l'ont pourrait le croire, mais franchement ça en jette pas mal.

En gros la bestiole est composé d'un gros cylindre entouré d'un caisson hyperbare énorme qui constitue l'accélérateur même. Et de l'autre coté se trouve plein de gros tube dont sorte des fils et des appareils étranges. Au bout des tubes se trouvent les emplacements pour mettre les matériaux à analyser sous vide (10^-9 atmosphère).

L'accélérateur sert entre autre à déterminer la composition de matériaux, et la position des atomes. On a eu une démo en direct, c'était pas spécialement intéressant, tous les réglages étaient déjà fait, on ne les a pas vu pousser plein de boutons fous... *_*


Enfin voilà, rien que pour le fait d'avoir visité cette partie de Jussieu, ça valait le coup de faire le déplacement.


Pour plus d'information (vous noterez d'ailleurs la dernière phrase) :

SAFIR


Abou Marwan

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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 21:30
Il y a déjà un peu plus d'un an, j'ai lu l'Edda de Snorri Sturlusson. La traduction était très bonne, mais il manquait une véritable analyse de cette mythologie passionnante qu'est celle des vikings. Mais pour être franc, je n'en attendais pas réellement une, me contentant de lire cette oeuvre comme si je lisais l'Iliade. Ce fut ainsi avec une certain réticence que j'attaquais cette fois l'Edda poétique, recueil de poèmes datant de l'ère des grands guerriers nordiques.  En effet, cette traduction par Régis Boyer présentait une analyse très détaillée, non seulement des poèmes, mais aussi de la société viking en général.


L'Edda poétique est un ensemble de poèmes en anciens islandais se divisant en deux types, distincts et en même temps complémentaires. D'une part il y a ceux se centrant principalement sur les récits mythologiques tels que la création du monde, le meurtre de Baldr, les exploits de Thorr et enfin contant ce qui se passera lors du redoutable Ragnarök où les dieux et les géants s'entre-tueront.  Et d'autre part, nous avons les poèmes héroiques, narrant principalement la grande saga de Sigurd le meurtrier de Fafnir le dragon. Cette dernière est composée d'une quinzaine de poèmes de styles divers et variés, allant du combat et du dialogue entre Fafnir et Sigurd aux lamentations de la veuve de ce dernier, en passant par une joute verbale dans un style très homérien. La saga commence bien avant la naissance du héros et fini bien après sa mort. La place du destin y est primordiale.

Ces poèmes étaient rassemblés dans un manuscrit, dans un ordre assez aléatoire où certaines parties étaient manquantes. Le travail de présentation du traducteur fut donc indispensable à la bonne compréhension de la trame de ces poèmes. Mais R. Boyer n'en est pas resté là et a articulé la présentation de l'oeuvre de manière à ce que le lecteur puisse appréhender au mieux, tant les principes de la poésie scaldique que la façon dont était constitué le tissu sociale et guerrier des vikings. Il nous expose donc longuement ces éléments avant de nous dévoiler le texte même des poèmes. Cependant, une connaissance préalable des légendes nordiques est nécessaire avant de lire ce livre. En effet, R. Boyer a choisit de présenter d'abord la saga de Sigurd avant les mythes fondateurs. Ce choix se révélera peut-être judicieux (j'en suis encore à la saga de Sigurd), mais l'histoire en devient plus compliquée à comprendre. Il est donc indispensable d'avoir lu auparavant l'Edda de Snorri (beaucoup plus facile à lire).


L'Edda poétique est la lecture logique pour qui veut étudier en profondeur les mythes nordiques et est resté sur sa fin avec l'Edda de Snorri. Le travail de Regis Boyer est remarquable, et je pense que l'on peut difficilement ne pas le qualifier de plus grand spécialiste français de la culture viking. Il a en effet traduit et présenté de nombreux autres textes telle que la Völsunga Saga, la Gunnlaugs Saga, etc.


Abou Marwan
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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 14:07
Après avoir fini ce grand classique de la philosophie chinoise, j'ai un sentiment assez mitigé le concernant. En effet, j'ai trouvé la forme de ces entretiens assez confuses. Les citations partent de tous les côtés et il est souvent très difficile de trouver un fil directeur entre chacune. C'est un peu comme si l'ont prenait un recueil de hadith et que l'on mélangeait ces derniers en enlevant une grande partie des informations contextuelles, nombre de citations étant par ailleurs redondantes. Il y avait aussi des passages d'autre livres qui se retrouvait dans celui-ci à cause de possibles erreurs des copistes. Cependant après un certain temps d'adaptation, on arrive à s'habituer plus ou moins à cette présentation.

Comme dit dans un précédant article Confucius donne aux rites une importance capitale. Les rites, non seulement définissent l'"honnête homme", mais surtout ce sont eux qui font tourner l'état. Sans les rites ce dernier s'écroule. D'ailleurs, il est très à cheval sur la hiérarchie et le respect de ses règles. Le souverain se doit d'avoir de bons ministres mais en aucun cas il ne faut que cela soient eux qui prennent toutes les décisions. Il faut selon lui éviter d'avoir un pouvoir trop réparti. En outre, une personne ne faisant pas partie d'un gouvernement n'a d'après lui aucun droit de critiquer ouvertement la politique menée par ce dernier. Cela fait étrangement penser au gouvernement chinois actuel où personne ne peut critiquer l'état. Bien entendu, je ne pense pas que Confucius ai eu en tête de quelconques répressions violentes comme celle pouvant avoir eu lieu au Tibet.

Enfin, une chose m'a amusé dans cet ouvrage, c'est le ton qui est très proche de ce que j'ai déjà pu lire en littérature chinoise. C'est un ton assez bon enfant et humoristique que l'on retrouve notamment dans l'Investiture des dieux ou Au bord de l'eau.


Ce fut, malgré les problèmes cités plus haut, un livre intéressant à lire, donnant une manière de vivre totalement réglé par le rituel qui n'est guère adaptable au monde occidental, mais dont certains principes peuvent être repris.

Abou Marwan
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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 22:10
En ce moment j'essaie d'apprendre l'Alphabet Phonétique International (API). C'est particulièrement intéressant pour plusieurs choses. Tout d'abord, cela permet de mieux comprendre comment l'on prononce nos mots de tous les jours et d'apporter un peu de science et de technique à des sons que a tout naturellement à la bouche depuis l'enfance.

Ensuite, et c'est là que ça devient réellement intéressant, cela permet d'améliorer notre prononciation des langues étrangères, incluant celles que l'on parle déjà couramment. A l'école, on ne nous apprend pas très bien à prononcer les mots en anglais, cela reste toujours très approximatif. Avec l'API, on peut voir le mouvement exact que doit avoir la bouche pour avoir une prononciation la plus correct possible. Cela s'applique d'autant mieux pour les nouvelles langues que l'ont apprend. D'ailleurs, sur wikipedia, pratiquement toutes les langues ont leur tableau de prononciation API.

Cependant, tant que l'on reste des les sons simples ce n'est pas trop difficile, mais si l'ont cherche notamment à apprendre à prononcer ce qui s'appelle les consonnes non pulmoniques, on se retrouve face à un mur ! En effet, ces consonnes assez particulières sont presque uniquement utilisés dans des dialectes d'Afrique du Sud et sont extrêmement difficiles à prononcer ! Du moins tant que l'on a pas compris le "truc" ou eu un bon prof, ce qui n'est pas mon cas. Cela dit en passant je n'apprendrais sans doute jamais ces dialectes donc ce n'est pas trop grave...

Voici quelques liens pour apprendre ce passionnant système :


Un cours de phonétique de l'université de Lausanne, très pratique pour débuter  (commencez par là pour comprendre quelque chose !):
http://www.unil.ch/ling/page12580.html

L'ensemble des tableaux avec des petits samples :
http://web.uvic.ca/ling/resources/ipa/charts/IPAlab/IPAlab.htm

Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphabet_phon%C3%A9tique_international
(l'article en anglais étant bien entendu plus fournis)


Abou Marwan
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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 18:06
J'avais, depuis un certain temps, l'envie de créer un blog pour parler de choses et d'autres. Je me lance donc maintenant dans l'aventure. Je ne sais pas encore de quoi parlera mon blog, ni si je le maintiendrais longtemps ! Advienne donc que pourra.
Je vous souhaite donc à tous la bienvenue, Ahlan wa sahlan comment on dit en arabe. J'espère que le blog vous plaira.

A bientôt, inchallah.

Abou Marwan
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